The money raised in a Luxembourg-based Sicav will be invested to 85% on equity funds, and not in conventional bonds, since Islamic law forbids the payment by interest rates. The rest will be invested in money market funds or bond funds Islamic. (source)
Ethics
The life insurance contract "Sharia compliant" will be more risky than most life insurance contracts whose traditional portfolios contain many bonds. The expected return will also be better, since it is expected to reach 5-7% per year over the long term (15 to 20 years of investment), in line with the historical performance of equity markets, according Hassoune Anwar, director of Sicav concerned and former vice president of Moody's Investors Service, where he provided such credit ratings of Islamic banks.
How these investments are they more ethical? "The underwriters and the owners of the funds will be joint owners in shares of companies they invest. The fund into debt not to increase its performance and will not use derivatives. He will not use the technique of short selling, namely speculate for a fall on a title. Finally, companies will produce manufacturing yields, and not financial, "says Anouar Hassoune.Controversy to come?
Compliance with these rules will be provided, as with any product of Islamic finance, by a "sharia board," the crucified (Independent Committee of Islamic finance), which validates a fatwa - an opinion - that the product complies. These include checking that the investments are not made in prohibited areas, such as alcohol, armaments, tobacco, gambling, etc..
The subscription should be possible in late March or early April, provides Anwar Hassoune, still waiting to receive approval from the Financial Markets Authority (AMF) and its equivalent in Luxembourg. The product launch could then intervene in its presidential campaign and while Le Pen has launched a debate on the distribution of halal meat. Anwar denies Hassoune in advance of wanting to ride this wave to advertise.
But he expects a backlash: "It has been ten years since I worked in Islamic finance, as usual, we expect an outcry from all those who believe that Islamic finance is Trojan horse of Saudi Salafism in France and she has no right of citizenship in a secular republic. ""Private Domain"
And it is already her answer ready in case: "I want to argue that secularism is a concept of public law, not at a private law concept. AFAIK, the decision to subscribe for a client a life insurance contract falls within the strict private estate. Ethics religious freedom of the city perfectly in economics, even though it would not have the right of citizenship in the public square. I do not see why a butcher could Halal meat market and why a distributor of life insurance contracts could not offer a product halal. "
The objectives of the underwriting life insurance are halal, initially modest: 2 million by the summer, then just under 15 million euros by the end of the year . Subsequently, Anwar Hassoune hopes to attract 30 to 40,000,000 euros in savings.
Le Point.fr - Publié le 07/03/2012 à 15:08 - Modifié le 07/03/2012 à 15:19
Une société lance la première assurance-vie "charia compatible" en France métropolitaine.
La finance islamique tarde à percer en France. © Ahmad Yusni / EPA
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L'argent récolté dans une Sicav basée au Luxembourg sera investi à 85 % sur des fonds actions, et non dans des obligations classiques, puisque la loi islamique interdit la rémunération par des taux d'intérêt. Le reste sera investi sur des fonds monétaires ou des fonds obligataires islamiques.
Éthique
Le contrat d'assurance-vie "charia compatible" sera donc plus risqué que la plupart des contrats d'assurance-vie classiques dont les portefeuilles contiennent beaucoup d'obligations d'État. Le rendement attendu sera aussi meilleur, puisqu'il devrait atteindre 5 à 7 % par an sur le long terme (pour 15 à 20 ans d'investissement), en ligne avec la performance historique des marchés actions, selon Anouar Hassoune, directeur de la Sicav concernée et ancien vice-président de Moody's Investors Service, où il assurait notamment la notation financière des banques islamiques.En quoi ces investissements sont-ils particulièrement éthiques ? "Les souscripteurs et les propriétaires du fonds seront copropriétaires en actions des entreprises dans lesquelles ils investiront. Le fonds ne s'endettera pas non plus pour augmenter sa performance et n'utilisera pas de produits dérivés. Il n'utilisera pas la technique de la vente à découvert, à savoir spéculer à la baisse sur un titre. Enfin, les sociétés devront produire des rendements industriels, et non pas financiers", assure Anouar Hassoune.
Polémique à venir ?
Le respect de ces règles sera assuré, comme pour tout produit de finance islamique, par un "sharia board", le Cifie (Comité indépendant de la finance islamique), qui valide par une fatwa - un avis - la conformité du produit. Il s'agit notamment de vérifier que les investissements ne sont pas réalisés dans des secteurs interdits, comme l'alcool, l'armement, le tabac, les jeux d'argent, etc.La souscription devrait être possible fin mars ou début avril, prévoit Anouar Hassoune, qui attend encore de recevoir l'approbation de l'Autorité des marchés financiers (AMF) et de son équivalent au Luxembourg. Le lancement du produit pourrait donc intervenir en pleine campagne présidentielle et alors que Marine Le Pen a lancé un débat sur la distribution de viande halal. Anouar Hassoune se défend par avance de vouloir surfer sur cette vague pour faire de la publicité.
Mais il s'attend à des réactions hostiles : "Cela fait dix ans que je travaille dans la finance islamique, comme d'habitude, on s'attend à une levée de boucliers de la part de tous ceux qui considèrent que la finance islamique est un cheval de Troie du salafisme saoudien en France et qu'elle n'a pas le droit de cité dans une République laïque."
"Domaine privé"
Et il tient déjà sa réponse prête au cas où : "J'ai envie de rétorquer que la laïcité est un concept de droit public, absolument pas un concept de droit privé. Autant que je sache, la décision de souscription d'un client à un contrat d'assurance-vie relève du strict domaine privé. L'éthique religieuse a parfaitement droit de cité en économie, quand bien même elle n'aurait pas le droit de cité sur la place publique. Je ne vois pas pourquoi un boucher pourrait commercialiser de la viande halal et pourquoi un distributeur de contrats d'assurance-vie ne pourrait pas proposer un produit halal."Les objectifs de souscriptions de l'assurance-vie halal restent, dans un premier temps, modestes : 2 millions d'euros d'ici à l'été, puis un peu moins de 15 millions d'euros avant la fin de l'année. Par la suite, Anouar Hassoune espère pouvoir drainer 30 à 40 millions d'euros d'épargne.
Source: - March 7, 2012 - google translate
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